Le danger n’est jamais très loin – 16H53 – Pv Ronald Weasley

Hors Jeu : Désolé c'est vraiment court ; En éspèrant que tu aimes quand même.

Difficile à Poudlard d’avoir un moment de solitude, de trouver un coin tranquille ou l’on peut être certain de n’être déranger sous aucuns prétextes. Depuis son arrivée à Poudlard Taylor avait cherché, et trouvé mais cela ne lui convenait pas, elle voulait un endroit bien à elle, quelque chose de très personnel. La salle sur demande n’était pas si mal mais Taylor avait toujours préféré l’extérieur, voir le ciel, un plaisir simple mais essentiel. Les tours, trop surveillé, les préfets y rodaient souvent et puis il y avait pas mal d’élèves qui y allaient en couple ou seul, trop connu en soit. Les cachots, trop sombres, trop froids. Taylor restait une éternelle insatisfaite, elle voulait la perfection ou rien du tout. C’est ainsi que marchant dans le vide après son dernier cours, elle s’était retrouvée au bord du lac noir. Ce lac était immense, limpide mais néanmoins réputé dangereux, en effet il contenait des dizaines de créatures plus étranges les unes que les autres. Il était évidemment déconseillé de se baigner dedans. Taylor s’approcha de l’eau et s’installa sur une grosse branche de bois qui était à même le sol. Elle ferma les yeux quelques instants profitant de l’air frais et du vent qui s’abattait sur son visage faisant voler ses longues mèches blondes.

Autour de son poignet sa vipère Opale, l’animal adorait l’eau. Il se déroula du poignet de la jeune serpentard et se retrouva en quelques instants sur le sol, il longea les rives de l’eau plusieures minutes puis disparus dans les herbes qui bordaient le rivage. Taylor savait que son serpent avait besoin d’un peu de liberté depuis son arrivé à Poudlard elle n’avait pas pu le laisser sans surveillance ne serait ce qu’une seconde. En effet c’était un animal dangereux qui pouvait attaquer un humain avec violence, de plus il était toujours venimeux mais ça personne n’était censé le savoir. On se contentera de dire que les morsure de cette vipère la, sont mortelles si elles ne sont pas guéries très rapidement et Taylor ne voulait pas qu’on lui enlève son serpent alors elle ne disait rien et le surveillait constamment. Au final parler Fourchelang avait des avantages même si c’était un secret qu’il fallait bien garder. Taylor regarda l’eau, profitant de cet instant de sérénité, elle rappelait son serpent plus tard. La liberté est un besoin vital après tout.

Soudain Taylor senti la présence d’une autre personne, comme si quelqu’un approchait. Elle rappela son serpent en Fourchelang, pour quelqu’un qui ne parlait pas cette langue c'est-à-dire pour la quasi-totalité des sorciers cela ressemblait à d’étranges sifflements plutôt agressifs. Opale rappliqua sur le champ, et retourna s’enrouler autour du poignet de Taylor, qui la caressa doucement et lui donna une goutte de philtre de paix. Un serpent nerveux est encore plus dangereux qu’en temps normal et Taylor ne voulait pas voir arrivé le moindre accident, elle tenait à Opale comme à la prunelle de ses yeux. Des bruits de pas se rapprochaient, des morceaux de bois qui craquent, Taylor tourna la tête en direction du petit chemin qu’elle avait emprunté quelques minutes plus tôt. Et la personne qu’elle vit ne lui était pas si inconnue, il s’agissait de l’ancien meilleur ami de Harry Potter. Harry Potter l’un de ses pires ennemis, pour des raisons qui restent encore inavouables, et ce jusqu'à la victoire.

Invité

La cloche sonna enfin et Ronald put filer aussi loin qu'il le pouvait de Potter.
Aujourd'hui leur professeur Severus Rogue, au courant de leur haine mutuelle l'un pour l'autre, les avait pourtant mit l'un face à l'autre durant le cours de préparation de potions.
Ronald avait dut supporter les petits yeux de fouines noires de Harry qui le fixaient durant deux heures, deux longues heures à pousser des petits grognement, à souffler pour ne pas se jeter sur lui pour le frapper. Et désormais le rouquin avait besoin de respirer et d'aller loin, très loin de ce petit gringalet!
Il traversa la cours de l'école, bousculant les premières années et partit en direction du lac. Bien évidemment avec le rayon de soleil qui se montrait plusieurs élèves étaient déjà autour, ne laissant aucun endroit assez calme pour que le Gryffondor puis se calmer et réfréner ses pulsions de violence.
Ron se glissa dans un buisson, s'acharna avec quelques branches et réussit finalement à le traverser. Bien entendu il mit plusieurs minutes à retirer les branches et feuillages accrochées à son pull, mais il négligea les quelques feuilles coincées dans ses cheveux. Il faut dire que là, même avec encore les marques de rage sur son visage, Ronald Weasley ne faisait plus aussi sérieux qu'il a quelques minutes.
Le rouquin décida de s'avancer entre les branches sans grande discrétion, et enfin son regard aperçut le lac, calme et limpide. Il crut enfin pouvoir souffler, jusqu'à qu'il remarque cette jeune fille blonde assise sur une tronc d'arbre. Ron réfréna un grognement. Décidément, on ne pouvait pas être tranquille dans cette école.

(HJ : Désolé pour le retard, en ésperant que la réponse te plaise)

Lier des relations par pur intérêt voila un domaine dans lequel Taylor était extrêmement doué. Ronald Weasley faisait justement parti des personnes qui pourraient servir aux plans machiavéliques de Taylor. Il était tellement naïf, et maladroit que Taylor était certaine de pouvoir faire ce qu’elle en voudrait, elle devait juste la jouer finement. C’était la première partie du plan. Tout le monde connaissait la réputation de Taylor, sulfureuse, cruelle, méchante une vraie peste en somme, comment alors faire en sorte que Ronald l’apprécie. La réponse était simple elle allait le rouler dans la farine, utiliser ses précieuses armes, tels le mensonge, la trahison, il fallait dire qu’elle avait des talents d’actrice hors du commun. Taylor regarda le sol et pris une longue inspiration, jusqu’à faire venir des larmes à ses yeux, elle prit un air apitoyé, faisant semblant d’avoir un cœur et des sentiments. Ses yeux brillaient de larmes, elle regarda Ron avec pitié comme ci il était le seul à pouvoir lui venir en aide, intérieurement elle était très fière d’elle. Pour faire tomber Potter elle n’aurait même pas besoin de faire le sal boulot, Ron allait s’en charger, des qu’il se serait attacher à la jolie blonde, l’espoir fait vivre.

Taylor essuya avec soin les larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle caressa avec délicatesse sa vipère, et regarda avec intensité Ron tout en restant sur le tronc sur lequel elle s’était assise. Pour avoir la bonne grâce du seigneur du ténèbres elle était réellement prête à tout, même à faire semblant d’aller mal, d’être triste et sans espoir. Ron ne pourrait être que touché par cette petite princesse maléfique si jolie et sur le visage de laquelle coulait des larmes de désespoir. Ron s’approcha de Taylor sans prononcer le moindre mot, Taylor prit la parole d’un ton implorant et triste.

- Je ne veux pas t’embèter avec mes soucis, mais en ce moment rien ne va. Peut être que tu connais ça toi aussi, c’est comme ci le monde prenait une autre direction et que tu étais seul et abandonné. Exclue, je suis l’exclue et j’aurais préférer être l’élue. Tout le monde me déteste, même avec Alexander ces derniers temps ce n’est plus tellement ça. Lui aussi pense que je suis une mauvaise personne, que je fais le mal partout ou je passe, mais ce n’est pas de ma faute ...

Taylor était vraiment fière d’elle, son monologue avait de la gueule mais alors quel assemblage de mensonges cela pouvait être. Elle n’avait jamais déballé une telle quantité de conneries en si peu de temps. En réalité tout allait parfaitement bien dans sa vie, elle était au sein des mangemorts l’élue elle représentait le futur, on l’admirait, elle était talentueuse après tout. A Poudlard elle avait des notes exemplaires, en potion c’était d’ailleurs la meilleure. Et au Quidditch, elle était le nouvel espoir rêvé de tout le château, jamais une personne n’avait était aussi rapide sur un balai, il fallait avouer que le balai de Taylor était tout de même quelque peu spécial. Fabriqué par un Mangemort. Et comble du bonheur, elle filait avec Alexander le parfait amour, il était prêt à décrocher la lune pour elle, lui aussi était tombé dans les mailles du filet. Mais comment Ron aurait t’il pu un instant douter de sa bonne foi ?

Invité

Lorsque la jeune fille se retourna Ronald reconnut Taylor Richards, une affreuse peste de serpentard. Ouvrant sa bouche pour l'insulter, le gryffondor remarqua bien vite les yeux humide de Taylor ce qui le freina bien vite. Il voulut la laisser tranquille, mais avant de pouvoir dire un mot elle se lança dans un long monologue. Ronald avala difficilement sa salive, il faut dire que voir cette fille, qui l'impressionne il faut bien le dire, pleurer est assez déroutant.
Ronald avança timidement afin d'être à la hauteur de la serpentard.

- Je ne veux pas t’embêter avec mes soucis, mais en ce moment rien ne va. Peut être que tu connais ça toi aussi, c’est comme ci le monde prenait une autre direction et que tu étais seul et abandonné. Exclue, je suis l’exclue et j’aurais préférer être l’élue. Tout le monde me déteste, même avec Alexander ces derniers temps ce n’est plus tellement ça. Lui aussi pense que je suis une mauvaise personne, que je fais le mal partout ou je passe, mais ce n’est pas de ma faute ...

Vouloir être l'élu plutôt que l'exclu ... Ronald connaissait bien ce sentiment. Il sortit un mouchoir de sa poche, le tendit à Taylor et s'assit à ses côtés sur le tronc. Le gryffondor pensa à ce que lui avait vécut, lorsqu'il était dans l'ombre de Harry Potter, d'ailleurs il faut bien l'avouer, il est toujours dans l'ombre et il le sera toujours.

- Ce n'est pas grave ... Tu ne m'embêtes pas.

Ronald ne savait pas vraiment que dire, ou comment se comporter avec elle. C'était tout de même un serpentard, et plutôt peste il faut le dire. Il laissa un blanc durant quelques minutes puis reprit d'un ton qui se voulait rassurant.

- Tout le monde ne te déteste pas, enfin je pense. Ce n'est pas possible d'être haït de tout poudlard, il y forcément quelqu'un qui t'aime. A commencer par Alexander ... Et puis oui ... je dois bien t'avouer que ... que moi aussi il m'arrive de me sentir seul. Surtout depuis que Harry a ... a laissé mourir Ginny!

En disant cela, Ron dut serrer les poing pour ne pas s'énerver et rester calme, ou du moins en avoir l'air.

(HJ : Désolé pour le retard)

Le plan de Taylor fonctionnait à la perfection, elle avait un véritable talent de manipulation. A peine avait elle ouvert la bouche que Ronald accouru freinant toutes envies de l’insulter. Car pour dire vrai, Taylor était loin d’être apprécié, elle était connue pour être une véritable peste, d’être étrange, et d’avoir certains talents pour les potions et le Quidditch en somme. Pour résumer, Taylor n’avait à Poudlard quasiment que des ennemis. Ronald s’approcha de Taylor et finit par prendre place sur le tronc d’arbre à coté d’elle. Taylor attrapa le mouchoir qu’il lui avait tendu et s’essuya les yeux. Toute cette gentillesse c’était d’une stupidité. De plus il détestait Taylor, elle ne comprenait pas ce qui le poussait à faire tant d’efforts, comme tout les autres il était faible et influençable.
Taylor remarquait bien que sa petite mise en scène, faisait retourner Ron sur ses propres problèmes, c’était limite si il ne changea pas de couleurs, tous ces souvenirs douloureux qui refont surfaces. C’était ses faiblesses et ainsi Taylor pourrait l’atteindre plus facilement. Après tout Ron était proche de Harry, et il le détestait tellement qu’il pourrait être utile à Taylor. Quoi de mieux qu’une vengeance bien organisée après tout ?

Taylor voyait bien à quel point Ronald était mal à l’aise, il ne savait pas comment s’y prendre, après tout c’était censé être une ennemie et non l’inverse. L’éternelle guerre entre Gryffondor et Serpentard sans doute. Ronald prit alors un ton rassurant, mais cela sonnait faux, il ne croyait pas ce qu’il disait et ça se voyait. Peut être était ce en effet possible d’être détesté par tout Poudlard ? Taylor allait le rendre à l’évidence.

- Y’a-t-il un seul élève de Gryffondor qui m’apprécie ?

Soudain s’en était trop pour lui, il explosa et livra à Taylor ses plus sombres souffrances, mais était ce un choix judicieux de se confier à Taylor ? A la réputation pourtant si sulfureuse ? Elle prit un air choqué, mais assez détaché.

- Il l’a laissé mourir ?! C’est donc pour ça que vous ne vous parlez plus, enfin je te comprend ... Tu ne crois pas qu’il faudrait que tu te venges ... Moi c’est ce que je ferais à ta place ...

Et voila, la bombe était enfin amorcée, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Ron ne pourrait pas dire non à cette proposition plus qu’alléchante. Après tout la vengeance est un plat qui se mange froid, n’est ce pas ?

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