Nouvelle douleur PV

Cette nuit là, Harry avait encore refait le rêve du cimetière ainsi que la maison. Maison où se trouvait se qui reste de Voldemort. Celui-ci voulait toujours tuer Harry et il semblait qu'il allait même servir de repas à son serpent. Ce rêve, ou plutôt se cauchemar, l’empêcha de se rendormir. C'est pourquoi il se leva doucement et se rendit dans la salle commune de Gryffondor. Là, il prit de quoi écrire et décida d'envoyer une lettre à son parrain en la faisait passer pour une lettre destiné à Kara. Puis doucement, la journée passa entre les cours et les devoirs. Il se décida ensuite à rendre visite au directeur. Il avait promis à son parrain d'aller le voir si sa cicatrice lui refaisait mal comme cet été.

C'est pourquoi, il se retrouvait en cet instant devant la gargouille menant au bureau du Directeur sans connaitre le mot de passe. Il annonça celui de la dernier fois, ce qui ne produisit absolument rien. Il en essaya plein d'autre. Rien de marcha. Puis en insultant la gargouille de "nid de cafard, celle-ci pivota le laissant ainsi passer. Le survivant monta l'escalier en colimaçon. Une fois en haut des marches, il s’apprêtait à frapper à la porte quand il entendit plusieurs voix. Il retira donc sa main et écouta ce qui se disait dans le bureau ne voulant pas déranger

Depuis la découverte du cadavre de Barty Croupton dans l'enceinte du château, les rumeurs allaient bon train dans Poudlard mais également après du monde magique qui avait eu connaissance de la chose. Actuellement le professeur Dumbledore n'était pas encore certain de la personne qui avait pu commettre ce crime mais il avait son opinion sur la question que pour le moment il gardait pour lui seul. Malgré tout comme il s'y attendait, le ministre de la magie arriva le jour même pour avoir le fin mot de l'histoire. La discution s'annonça des plus houleuse et les deux hommes furent rejoint par Maugrey Fol'Oeil qui prit part. Beaucoup de sujets furent abordés dont deux plus particulièrement, la disparition de Berthy Jonkins qui n'avait toujours pas été retrouvé mais également la mort de Barty Croupton qui avait été retrouvé près du carrosse de madame Maxime. La ministre avait un doute sur la directrice de Beauxbatons mais le professeur Dumbledore le rassura sur sa fiabilité. De toute façon personne n'avait aucune preuve. Seules les suppositions pouvaient être apporté à l'affaire. Les trois hommes venaient d'entrer dans un débat lorsque le professeur Maugrey leur indiqua qu'ils n'étaient plus seuls à participer à la conversation et fit en sorte d'ouvrir la porte avec l'aide de sa baguette et Harry apparut derrière la porte.

- Bonsoir Harry
Entres je t'en pris

Le ministre leur annonça son départ du château et Albus fit en sorte de le raccompagner en proposant à Harry de prendre quelques uns de ses malices-réglisse s'il le souhaitait en l'attendant puis sortit en compagnie des deux autres hommes précédemment présent dans son bureau

Harry n'entendit pas grand chose de leur conversation car peu de temps après son arrivé, Maugrey annonça sa venue à Dumbledore. Il avait du le voir avec son œil gauche. Il fit comme si il s’apprêtait à frapper quand la porta s'ouvra d'elle-même grâce au professeur de défense contre les forces du mal.

Bonsoir professeur
Euhh d'accord

Sans qu'il ai pu rajouter quoi que se soit, les trois adultes sortirent de la pièce. Harry plongea sa main dans le bocal contenant les malices-réglisse mais se fit mordre. Il retira vivement sa main et en laissa tomber quelqu'un qui se mirent à sauter de partout. Harry se pencha pour les ramasser et sans le vouloir cogna une des portes des étagères qui s'ouvrit toute seule par la suite. Un grand socle où était posé une sorte de petite bassine contenant un liquide fit irruption. Harry ne savait pas de quoi il s'agissait mais il fut attiré par le liquide qui semblait montrer des choses, des images. Ne sachant pas si il avait rêver ou non, Harry rapprocha son visage du liquide et quand celui-ci le toucha il eut l'impression d’être attiré. Un peu comme quand il avait touché le portoloin. Il eut la désagréable sensation de chuter du haut du falaise. Puis il atterri brutalement sur un siège, au coté du directeur, dans une pièce qu'il ne connaissait pas mais on aurait dit une sorte de salle de tribunal. Il tenta de s'excuser auprès de Dumbledore mais celui-ci ne fit même pas attention à lui. Une main lui passa à travers le corps. Sa lui rappelait vaguement ce qui lui était arriver en allant dans le souvenir du journal de Jedusor.

Le survivant assista au procès d'un mangemort, Karkaroff, le Directeur actuel de l'école de magie de Dumstrang. Celui-ci avait été sortit d'Azkaban à sa demande car il prétendait avoir des noms de mangemorts à leur révéler contre sa liberté. L'ancien mangemort donna plusieurs nom que Croupton se dépêcha de discréditer. Il sut ainsi que Rogue avait été un mangemort. Puis Karkaroff donna un dernier nom: Barty Croupton Jr. Harry regarda en direction de celui-ci et vit qu'il s'agissait du même homme qu'il avait vu dans son rêve auprès de Voldemort. Après l'arrestation de Croupton Jr, Harry se sentit éjecté du souvenir et il se retrouva de nouveau dans le bureau du Directeur. Dumbledore était d'ailleurs revenu

Pro...Professeur je ... je ne voulais pas
J'ai cogner la porte sans le vouloir et c'est apparut

Après avoir laissé Harry seul dans son bureau, le professeur Dumbledore se rendit en compagnie du professeur Maugrey et du ministre de la magie dans la forêt sur le lieu de l'agression de monsieur Croupton. Ce bref état des lieux ne donna rien de plus que lors de leurs suppositions à l'intérieur de son bureau ce qui conduisit le ministre à partir plus tôt que prévu. Pas assez tôt au goût de notre cher professeur qui n'aimait pas les suppositions. Lui préférait voir des faits et se faire sa propre opinion mais passons ce n'était pas le sujet. Après avoir laissé son ami aux portes du château, le vieux sorcier à la barbe argenté retourna dans son bureau où l'attendait patiemment Harry. Il devait d'ailleurs trouver le temps long tout seul dans ce bureau. Albus se hâta donc de retourner auprès de son protégé mais en arrivant dans son bureau la surprise fut de taille.

Lorsqu'il poussa la porte en bois, Albus vit Harry la tête plongé dans la pensine. Il aurait du se douter que sa curiosité le conduirait jusque là mais il ne lui en voulait pas. A vrai dire il le comprenait et à sa place il en aurait fait tout autant. Le vieil homme se rendit auprès de son disciple et attendit que celui ci ressorte de lui même de son souvenir. Il serait déjà assez déboussolé en sortant de là alors pas la peine de le brusquer. Ceci se produisit d'ailleurs au moment même où il se le disait. Harry s'excusa d'avoir regardé d'en la pensine.

- Je comprend très bien
La curiosité n'est pas répréhensible mais il faut l'exercer avec prudence.

Albus s'avança et prit la bassine qu'il déposa sur son bureau avant de s'y asseoir et d'inviter Harry à faire de même.

- Ceci... est une pensine Harry. Chaque fois que j'ai le sentiment d'avoir trop de pensées et de souvenirs qui se bousculent dans ma tête j'ai recours à la pensine. Il suffit d'extraire les pensées inutiles de son esprit et de les déverser dans cette bassine pour pouvoir les examiner plus tard.

Suite à la demande du Directeur, Harry alla s'asseoir sur une chaise en lâchant pas la bassine des yeux ce qui manquait de le faire trébucher avant de s'asseoir. Il n'avait jamais vu ce genre de chose de sa vie. D'un coté ayant été séparé du monde magique pendant onze, il ne savait pas tout. Le contenu de la bassine avait reprit sa couleur argentée et continuait de tournoyé doucement devant ses yeux. Peu sur de lui, il posa la question que le taraudait

Qu'est-ce que c'est?

Dumbledore lui annonça alors que la bassine était une Pensine. Un "Heu..." sortit alors des lèvres du survivant et le professeur Dumbledore lui expliqua en quoi consistait la Pensine. Il semblerait qu'il suffisait de son esprits certaines pensées ou certains souvenir et de les mettre dans le liquide.

Vous voulez dire que... ce qu'il y à la-dedans, ce sont vos pensées???

Harry savait que tout était possible avec la magie mais là ....

Comme il s'en doutait Harry n'avait pas tout de suite compris l'utilité d'un tel objet et cette petite mise à niveau au sujet de la pensine n'avait pas été superflut loin de là. Malgré tout des zones d'ombres sur le sujet devaient encore être éclairsies.

- Bien sûr....
Je vais te montrer.

Le vieux sorcier sortit sa baguette magique d'une poche de sa robe puis posa l'extremitée de celle ci près de sa tempe. Il resta ainsi quelques secondes puis lorsqu'il écarta la baguette des filaments d'argents sortirent de sa tête qu'il déposa ensuite dans la pensine. Pour lui montrer réellement ce qu'était la pensine, Albus n'avait pas choisit son souvenir au hazard mais les derniers instants qu'il venait de vivre. le professeur Dumbledore attrapa ensuite la pensine et se mit à l'agiter de droite à gauche en faisant attention de ne pas faire partir ses pensés. C'est alors que le visge d'HArry se transforma pour devenir celui du professeur Rogue dont la voix résonna comme un écho "Elle revient...Celle de Karkaroff aussi...plus nette que jamais...."

- Une relation que j'aurai pu établir moi même mais ça ne fais rien

Dumbledore proposa de lui montrer afin qu'il puisse mieux comprendre le principe. Harry le vit alors sortir sa baguette de sa poche et sur sa tempe. Il ne savait pas trop à quoi s'attendre. Pendant un instant rien ne se passa tant que le Directeur n'écarta pas sa baguette de sa tempe. C'est à ce moment là qu'il vit quelque chose d'argentés relié le bout de la baguette à la tempe de Dumbledore. Pendant un instant il crut qu'il s'agissait des cheveux du prosseur mais en faisant plus attention, il remarqua qu'il s'agissait en fait de filament argentés semblable à la substance que contenait la pensine. Harry regarda alors dans celle-ci et vit son visage se transformer en celui de Rogue qui ouvrait la bouche pour parler. Harry resta bouche bée tout en continuant de fixer le visage du professeur de Potion tournoyant dans la bassine. Le survivant s'excusa de nouveau pour avoir été curieux et vit Dumbledore remuer de nouveau le liquide dans la pensine. Rogue disparut et une jeune fille d'environ seize fit son apparition et quand elle parla, sa voix fut comme un écho. Elle semblait s'adresser au Dumbledore de l'époque. La jeune femme s'appelait Bertha

Bertha?
C'est ... C'était Bertha Jorkins?

- J'étais entrain de consulter la Pensine lorsque monsieur Fudge est arrivé pour notre réunion. J'ai donc du la ranger rapidement mais il semblerait que je n'ai pas refermé l'armoire convenablement. Ce n'est donc pas étonnant que ton attention ait été attirée

Son jeune interlocuteur s'excusa de sa curiosité et en guise de réponse, Dumbledore hôcha la tête. Le vieux sorcier lui donna ensuite une petite leçon sur la curiosité lorsqu'une de ses pensées attira son attention. Tout en fronçant les sourcils, Albus fit défiler ses souvenir à l'aide de sa baguette jusqu'à celui qui sur le moment avait attiré son attention. Il s'agissait d'une discution entre Bertha Jonkins et lui même.

- Oui...

Il fit ensuite rentrer son souvenir dans la pensine puis s'attarda de nouveau sur Harry

- Il s'agit de Bertha Jonkins telle que je me souvient d'elle lorsque nous étudions à Poudlard mais tu n'es pas venu ici pour te perdre dans mes pensés
Alors... de quoi voulais tu me parler?

Harry releva les yeux de la pensine pour regarder Dumbledore. C'est alors qu'il s’aperçut de son age avancé, la lueur argenté de la pensine reflétant sur son visage. Le survivant n'avait jamais considéré Dumbledore comme un vieille homme même si il ne doutait pas de son age. Finalement, Dumbledore en vint au sujet principale: la raison de sa venue

oui...
voila.... j'étais au cours de divination quand je ... je me suis ... euh... endormit

Harry attendit quelque instant pour voir si il allait subir une réprimande mais finalement rien de vint. Dumbledore l'encouragea même à continuer

J'y ai fait un rêve... Il y avait Voldemort et il s'en prenait à Quedever .. Vous savez qui est Quedever...

Harry poursuivit son récit quand Dumbledore acquiesça

Voldemort recevait une lettre et il disait que l'erreur de Quedever avait été réparé et même que quelqu'un était mort. Puis, il a ajouter que Quedever ne serait pas livré au serpent se trouvant juste à coté du fauteuil. Il disait... Il disait que sa serait moi qui serait le prochain repas du serpent. Ensuite, il a jeté le sortilège Doloris sur Quedever et ma cicatrice s'est mise à me faire mal. Tellement mal que je me suis réveillé

En son fort interieur Dumbledore fut amusé d'entendre Harry dire qu'il s'était endormis en cours de divination. Lui même n'avait jamais beaucoup aimé ces cours là mais par la suite ils s'étaient avérés bien utile et en particulier depuis la naissance d'Harry mais le professeur ne fit aucuns commentaires là dessus

- C'est très compréhensible. Continus je te pris.

Le professeur écouta ensuite le récit d'Harry sans le moindre mot et se contenta d'acquiesser à la question sur Quedevert. A la fin il garda le silence Silence qui visiblement destabilisa son protégé qui le ramena à la réalité. En réalité le professeur Dumbledore essayait de bien saisir tous les détails de son récit pour être sur de ne louper aucunes informations importantes

- Je vois...
Est ce qu'il y a eu d'autres moments au cours de l'année où ta cicatrice t'a fait mal, à part le jour où elle t'a réveillé cet été?

Non je ..

Il s’arrêta au milieu, enfin au début de sa phrase, car il venait de tilter sur le faite que Dumbledore était déjà au courant pour la douleur qu'il avait eu cet été. Harry savait que Dumbledore savait pas mal de chose et des fois il se demandait bien comment il les savait mais là ... Au château sa pouvait se comprendre mais chez son oncle et sa tante?

Professeur comment vous savez que ma cicatrice m'a fait mal cet été?

Avant de lui répondre, Dumbledore se leva et se mit à faire les cents pas derriere son bureau. Harry le suivit des yeux attendant une réponse

- Tu sais Harry tu n'es pas le seul à échanger du courrier avec Sirius et Kara. Moi aussi je suis en contact avec eux depuis que Sirius à quitté Poudlard l'an dernier et qu'il a retrouvé sa compagne. C'est moi qui lui ai suggéré de la retrouver et qui lui ait indiqué où la retrouver. Je suis également le gardien du secret de la maison des Black. L'amour fait faire de grande choseet est la meilleure des protections et je sais de source sûre que tu ne me contrediras pas sur ce point mon jeune ami

Le vieille homme se leva ensuite et commença à faire les cents pas derrière son bureau. Par moments il effleura sa tempe du bout de sa baguette magique et ôta des pensés qu'il déposa dans la pensine. Des choses commençaient à se mettre en place dans l'esprit de Dumbledore mais aussi sa logique reprenait le dessus pour lui dire que quelque chose clochait dans ce à quoi il pensait. Il continua ainsi pendant quelques minutes avant qu'Harry ne le fasse revenir sur terre

- Excuse moi...

Dumbledore se rasseya ensuite derrière son bureau

Harry pensait que s'était une bonne chose que Dumbledore sache où était Sirius et qu'il entretenait une correspondance avec lui. Sa lui permettait de ne pas être seul quand Kara s'en allait en mission. Harry le regarda faire les cents pendant un moment puis jetait un œil à la pensine où Dumbledore y mettait ses pensées de temps à autre. Celles-ci tournoyaient maintenant si rapidement que cela lui donna le tournis. Il ne voyait plus que du flou

Professeur?

Au son de la voix d'Harry, le Directeur s’arrêta et le regarda puis s'excusa avant de se rasseoir derriere son bureau et en face du survivant

Savez... Savez-vous pourquoi ma cicatrice me fait mal par moment?

A sa question Dumbledore regarda longuement Harry. A vrai dire il avait plusieurs théories sur la question mais en y réfléchissant bien une seule paraissait concorder avec les douleurs dont il avait parler avec Sirius mais pour le moment personne ne pouvait être sur de rien, surtout en ces temps troublés où de nombreuses interrogations commençaient à s'accumuler.

- J'ai une hypothèse la dessus mais je ne peu malheureusement rien t'affirmer.
Il me semble que ta cicatrice devient douloureuse lorsque Lord Voldemort se trouve à proximité ou qu'il est pris d'un excès de haine particulièrement violente.

La question d'Harry arriva aussitôt et Dumbledore s'empressa d'y répondre.

- Il semblerait que toi et lui soyez liés par le sort qu'il t'a lancé et qui a raté. Tu le sais, ta cicatrice n'est pas une cicatrice ordinaire...

Harry attendit patiemment que Dumbledore lui réponde. De toute façon, il savait que sa ne servait à rien de précipiter les choses. Le Directeur lui répondrait quand il le jugerait. Harry espérait juste que sa n'allait pas mettre trop de temps. Finalement, Dumbledore décida de lui répondre et il l'écouta attentivement. Harry ne se faisait toujours pas très bien à l'idée que Voldemort puisse être à moitié vivant même si il savait que s'était réelle. Les rêves et la douleur de sa cicatrice ne pouvait pas l'en dissuader

Mais ... Pourquoi?

Apres tout qu'est-ce qui faisait que sa cicatrice lui fasse autant mal en présence de Voldemort ou suite à une de ses excès d'humeur? Il n'avait pas très envie de connaitre ses états d’âme. Lié à Voldemort? Genial ... il ne manquait vraiment plus que sa...

Vous pensez ... donc que ce rêve... était réelle? Que sa s'est vraiment passé?

Si s'était le cas sa ne présageait rien de bon pour la suite

Il y avait énormément de choses probables et possibles en ce qui concernait le lien qui existait entre Harry et Voldemort mais Dumbledore n'était pas un home dupe que la moindre petite illusion faisait vaciller dans ce qu'il pensait être vrai. Dans le cas d'Harry, le vieil homme était persuader qu'un lien très fort c'était créé la nuit du meutre de ses parents mais n'ayant aucunes preuves il préférait garder ses conclusions pour lui

- C'est possible, je dirais même probable
Harry... As tu vu Voldemort dans ton rêve?

D'après ce que savait Albus de Voldemort, il n'existait qu'à l'état de fantôme. Comment était il possible qu'il puisse tenir une baguette magique afin de lancer un doloris sur Quedevert. Certes avant il avait le sang de licorne lorsqu'il s'était glissé dans Poudlard par l'intermédiaire de Quirrel mais maintenant? Là était la question...

- Oui... Comment faisait il?....
Comment faisait il?....

Quand il faisait ces rêves où plutôt ces cauchemars ses derniers temps, Harry avait espérer que ce n'était que le reflet de ses peurs de voir Voldemort revenir mais au fond de lui il savait qu'il y avait une part de réelle dans tout cela et Dumbledore le lui confirma. Il ne lui disait pas clairement que s'était la réalité car il n'était pas à sa place mais il devait penser que s'était le cas sinon Dumbledore lui aurait répondu autre chose.

Non... Je ne vois que la pièce et le dos de son fauteuil comme si il n'y avait rien à voir
Ce qui est le cas n'est-ce pas? Je veux dire ... il n'a pas de corps mais .. mais j'ai remarqué qu'il pouvait tenir sa baguette ... c'est possible? mais comment faisait-il?

C'est vrai quoi. Voldemort n'était pas censé avoir de corps ou alors il avait trouvé un moyen d'en trouver ou alors il avait encore posséder un sorcier comme Quirrell. Harry et Dumbledore restèrent silencieux pendant un long moment chacun dans ses pensées au sujet de tout cela. Dumbledore continuait de mettre de temps en temps ses pensées dans la pensine

Professeur... Vous pensez qu'il retrouve ses forces?

- Voldemort?

Dumbledore le regarda par dessus la pensine, d'un regard perçant et caractéristique qu'il avait quelques fois et qu'Harry avait déjà eu l'occasion de voir. Avant de lui répondre, Albus soupira une nouvelle fois

- Une fois de plus Harry, je ne peux exprimer que des soupçons.
L'époque qui a vu l'ascension de Voldemort au pouvoir a été marquée par de nombreuses disparitions. Or, Bertha Jonkins a disparu sans laisser la moindre trace dans la région où on a de bonne raisons de penser que Voldemort avait trouvé refuge. Mr Croupton aussi a disparu... et cela dans l'enceinte même de l'école. A cela, il faut ajouter une troisième disparition à laquelle le ministère, et j'ai le regret de le dire, n'a accordé aucune importance car elle concerne un moldu. Il s'appelait Franck Bryce, il habitait le village où le père de Voldemort a grandi et on ne l'a plus revu depuis Août dernier. Tu vois à la différence de mes amis du ministère e lis la presse moldue.

Dumbledore marqua une pose et regada Harry l'air grave.

- Ces disparitions me semblent liées malheureusement le ministère n'est pas d'accord, comme tu l'as peut être entendu toi même lorsque tu attendais devant la porte de mon bureau.

Au nom du mage noir, Harry fit oui de la tête en remuant légèrement sur son siège. Il n'aimait pas vraiment qu'il le regarde de cette manière. Il avait l'impression que Dumbledore, par ce simple regard, le passait au rayon X et pouvait encore mieux lire en lui que l’œil magique du professeur contre les forces du mal. Harry attendit ensuite patiemment la suite qui arriva rapidement même si ce n'était que des suppositions. C'était toujours mieux que rien d’après lui. Dumbledore lui racontait brièvement ce qui s'était passé lors de la première ascension de Voldemort et sa semblait ce reproduire maintenant. Comment le ministre ne pouvait-il rien voir? Croyait-il que supposer ce genre de chose lui ferait perdre son poste de ministre? Des choses se passait et les ignorait n'était pas la meilleure solution. Harry approuva ensuite les dernières paroles du Directeur de la tête. Un nouveau silence s'installa entre eux. Quelque chose lui disait qu'il était maintenant l'heure de s'en aller mais la curiosité l'emporta

Professeur?

Il poursuivit à l'accord de Dumbledore

Est-ce que je peux ... je peux vous demander ce que s'était ce tribunal? Dans la pensine ....

- Bien entendu que tu le peux
J'ai souvent assisté à ces procès mais certains d'entre eux sont restés bien plus clairs que d'autres dans ma mémoire... Surtout en ce moment

La voix du vieil homme était grave. Au fil des minutes le regard de Dumbledore s'était également assombrit ce qui eut pour résultat final de le vieillir encore plus que d'habitude. Durant le fil de la conversation Albus continuait de faire tournoyer ses pensées dans sa tête. De temps en temps il semblait trouver une réponse mais celle ci lui échappait aussitôt. Tout ce qu'il fallait pour le rendre fou. Cependant il placa dans la pensine chacunes de ses pensées qu'il pensait comme importante pour sa compréhension de l'énigme Voldemort mais également tout ce qui concernait le lien entre Harry et Lord Voldemort. Dumbledore savait que d'autres questions démangeaient Harry, cela se voyait très bien sur son visage et il les attendait en esperant qu'elles ne soient pas de celles auquel il ne peut pas répondre.

Quand Harry lui demanda ce qu'était ce tribunal, Dumbledore ne lui donna pas vraiment la réponse. Tout ce qu'il avait compris s'était qu'on y faisait des procès. Chose que Harry aurait deviner sans poser de question vu ce qu'il avait vu à l'intérieure de la pensine

Le procès où vous m'avez rejoint... Celui du fils Croupton?
Ils ... Ils parlaient des parents de Neville?

Harry sentit le regard perçant de Dumbledore sur lui. C'était un de ses regards où il avait l'impression que Dumbledore lisait en lui comme dans un livre ouvert. Il fit ensuite non de la tête à sa question. Il est vrai qu'il aurait pu poser la question à Neville depuis le temps qu'il le connaissait mais si Neville n'en avait pas parler, il devait surement avoir une raison même si Harry se sentait un peu honteux de ne pas avoir chercher à savoir

- Neuville ne t'a jamais expliqué pourquoi il a été élevé par sa grand mère?

A sa réponse négative Albus su qu'il allait devoir le faire à sa place même si ce n'était pas vraiment son rôle d'expliquer à un autre élève, de la même maison, les secrets de famille de son camarade, et en particulier après quatre ans. Il n'avait cependant pas le choix aujourd'hui.

- Oui ils parlaient des parents de Neuville. Franck, son père, était Auror comme le professeur Maugrey. Comme tu l'as entendu toi-même, les partisants de Voldemort les ont soumis, sa femme et lui, au sortilège Doloris pour essayer de leur faire réveler où s'était réfugié Voldemort après sa chute. Ils voulaient le rejoindre.
malgré cela ils ne sont pas mort pour autant...

La voix de Dumbledore devint alors amère

- Ils sont devenus fous. Ils se trouvent tous les deux à Ste Mangouste où l'on soigne les maladies et blessures magique. Je crois que Neuville va les voir pendant les vacances mais ils ne le reconnaissent pas.

Neville ne le lui avait jamais expliqué et à vrai dire Harry ne lui avait jamais demandé. D'un coté, il avait un peu honte mais de l'autre il se disait que s'était à Neville de parler de ce genre de chose car sa le concernait lui et personne d'autre. Si Neville n'avait rien dit, il devait avoir d'excellente raison. Harry écouta ensuite attentivement ce que lui disait Dumbledore. Harry fut plus que révolté par le traitement qu'avait reçut les parents de Neville mais il ne pouvait rien faire pour eux. S'était trop tard. Il s’apprêtait à lui demander si ils étaient mort mais Dumbledore répondit à sa question muette. Au dernière paroles du Directeur, le survivant fut frappé d'horreur

Professeur, y'a-t-il une chance pour qu'un jour les parents de Neville soient guéris?

Il se doutait déjà de la réponse mais il n'avait pas pu s’empêcher de la poser. Après tout, si les médicomages avaient pu faire quelque chose ils l'auraient déjà fait. Mais qui sait avec le temps ... Harry écouta de nouveau ce que Dumbledore disait quand celui répondit à sa question et poursuivit

Il est donc possible que le fils de Mr Croupton n'ai pas été coupable?

- Tu sais Harry, les Londubat étaient très aimé. Ils ont été attaqués après la chute de Voldemort alors que tut le monde pensait qu'ils ne risquaient plus rien. Une attaque qui a déclenché une vague de fureur telle que je n'en avais jamais connue. Le ministère était soumis à une pressin constante pour que les criminels soient retrouvés. Malheureusement après ce qu'ils venaient d'endurer les Londubat n'étaient plus en état de témoigner.

Une nouvelle fois à travers les parole de Harry, Dumbledore retrouva le grand coeur d'une de ses ancienne élève, Lilly Evans.

- Non Harry, les Londubat ne pourront jamais retrouver leur faculté. Leurs séquelles sont malheureusement irréversibles

A sa seconde question, Dumbledore hocha la tête. Les seules personnes pouvant répondre clairement à sa question étaient dans l'impossibilité de le faire

- Je n'en ai aucune idée

C'était pratique pour les mangemorts. Ils pouvaient ainsi s'en sortir grâce à un tour de passe-passe pendant qu'une famille en souffrait. Il éprouvait une réelle haine envers ces mangemorts qui tuaient et torturaient pour leur simple plaisir. Mais il éprouva également de la peine pour Neville qui ne verrait plus jamais ses parents en bonne état de santé et saint d'esprit car là s'étaient surtout leur esprit qui avait subit de grand dommage. Harry resta de nouveau silencieux fixant la pensine où tournoyait toujours le contenu de celle-ci. Il avait encore deux questions qui lui brulaient les lèvres mais il ne savait pas si il pouvait les poser vue qu'elles concernaient des personnes vivantes. Bien vivante ... mais il décida de les poser quand même

et heu ... Mr Verpey...

Dumbledore acheva sa phrase calmement comme si il n'était pas offenser par ses questions. Harry jeta un coup d’œil à la pensine pour baisser les yeux

Et heu ..

Il n’eut pas besoin de poser la question car le contenu de la pensine s’arrêta sur le professeur de Potion.

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